Toujours curieuse d’expériences nouvelles, Sophie Grelié est musicienne, interprète metteur en scène et compositrice. Son prochain spectacle prévu pour 2012, est intitulé Couacaisse. Ella a développé la création jeune public pour toucher des publics variés et communiquer son expérience, son art et son savoir faire sans pour autant quitter le contact immédiat avec la petite enfance. Sophie Grelié, qui est-ce ?
Vous n’avez jamais abandonné l’expérience de terrain au profit de la création de spectacles. Est-ce dans ce lien que vous puisez vos thèmes de spectacle ?
La rencontre – avec le public et avec les enfants – c’est d’abord une mise en jeu qui passe par des expérimentations, des associations d’idées, des improvisations, des échanges…Pour imaginer un spectacle à l’adresse de la petite enfance, il faut d’abord bien connaître l’univers des enfants. Dans mon travail avec les bébés, je fais écouter toutes sortes de musiques, notcamment le répertoire contemporain, les musiques du monde… J’observe leurs réactions, je les vois « suspendus », cherchant les regards, saisis par ce qui se passe, ils battent des pieds, sourient… Pour le personnel, c’est également une surprise. C’est de l’observation de toutes ces réactions que partent mes idées, c’est aussi là que je recueille le matériau sonore qui sera utilisé dans mes compositions. Pour les spectacles Cousu main et Eau Douce, j’ai recréé des univers sonores directement en lien avec mon travail en crèche ; avec Ma j’ai vraiment eu envie de ce répertoire, ce qui m’a conduit à choisir Les Chants du Capricorne de Scelsi pour ensuite les mêler aux enregistrements que j’avais réalisés en crèche.
Je passe beaucoup de temps à l’observation et à l’écoute des tout-petits pour me pénétrer de leurs réactions motrices, vocales et expressives; ils sont dans une exploration très fine quand ils sont dans le jeu, ils cherchent, avec la voix, au travers des objets. Les bébés produisent des variations d’une grande précision, ils sont des explorateurs de sons. Bien connaître leurs rythmes m’est également très utile pour la construction du spectacle : la notion de durée est très large chez les tout-petits. Pour eux, un temps très court peut être très ennuyeux et à l’inverse un moment peut s’étirer et devenir suspendu sans qu’ils ne se lassent. C’est un rapport au temps très étonnant et j’en tiens compte pour tenter de rebondir au bon moment dans un spectacle. C’est en fait assez délicat, il faut être dans la même respiration.
Quel est votre cheminement personnel de conception à partir de toutes ces observations ?
Le musicien est lui aussi un explorateur de sons, il travaille pour la matière sonore, il a une curiosité pour le son lui-même ce qui lui demande d’être toujours « neuf » face aux choses, sans rechercher à s’accrocher aux références acquises ; il a une écoute ouverte à tout l’univers sonore du quotidien. Explorer le son, c’est réaliser un travail sur le toucher musical, instrumental, dans une recherche de ce qu’il faut mobiliser dans le corps pour faire de la musique. Cela demande une grande disponibilité corporelle et un travail sur sa propre psychomotricité, sa sensualité personnelle. Cette recherche permet l’expressivité musicale, ce par quoi passe l’intelligence musicale, la pensée et la projection de la personne.
Ceci est valable pour toute pratique instrumentale mais se développe peut-être particulièrement face à un objet qui n’a pas au départ une fonction musicale car le musicien doit déployer beaucoup de finesse, d’imagination et de créativité.
L’électroacousticien travaille constamment dans un aller/retour entre action/perception. Il génère, produit un son, une séquence sonore puis l’écoute, réagit et replonge dans la matière sonore pour mieux l’affiner, la ciseler. Il entre dans un processus d’opérations (raisonnement, organisation, solution). Il faut constamment sentir, deviner et rêver le son pour le réinvestir dans un autre contexte.
L’enfant, le tout-petit est neuf, curieux face au monde ; il est lui-même découvreur de tout ce qui se présente à lui. Il est explorateur d’abord dans la jouissance de la motricité productrice de son, dans le plaisir du jeu. Tous ses sens sont en éveil, en interaction. Il n’a pas d’à priori sur ce qu’il découvre, il est ouvert à toutes les formes artistiques et à tous les styles s’ils éveillent sa curiosité. Finalement l’électroacousticien ou plus largement le compositeur contemporain et l’enfant sont dans une démarche initiale sensiblement identique, d’où le rapprochement évident entre l’adulte qui va jouer avec le tout-petit, qui va lui ouvrir des horizons, l’un et l’autre se nourrissant mutuellement.
Le spectacle Ma est né d’un ensemble d’investigations précédant le travail de création artistique. J’ai rassemblé des écrits rédigés par des universitaires et des chercheurs concernant diverses disciplines. Je me suis alors imprégnée de textes concernant le pré-langage du bébé d’un point de vue médical, psychologique et sémantique, la vocalité du bébé, la musicalité de l’échange mère-enfant, l’origine des langues et plus particulièrement des langues basque et inuit, très anciennes et très proches par leurs structures. Elles questionnent d’abord la constitution du langage, l’émergence de structures sonores, le babillage, l’explosion lexicale, le rythme de la parole et ses silences, l’universalité et les spécificités du développement langagier. Elles interrogent aussi la musicalité de l’échange mère/enfant, la vitalité expressive de l’interaction mère/bébé, la nécessité du lien social entre l’enfant et son entourage proche.
Et puis j’ai un peu laissé tout cela de côté. Mon étape personnelle d’imprégnation était achevée, je me sentais nourrie et prête à repartir sur le terrain pour écouter les bébés… Alors le travail de création pouvait commencer. Je me suis penchée sur l’interprétation de la partition et la mise en jeu de la chanteuse. J’ai joué avec les différents matériaux sonores glanés lors de mes recherches et j’ai rassemblé un matériau hétéroclite fait de prises de sons des bébés babillant, des chants Inuits, de boites à musique, des berceuses basques ou encore de lampes de chevet sonores. L’observation des comportements d’enfants, leur vocalité, leur concentration à l’écoute des œuvres vocales de Scelsi m’ont convaincue du lien possible entre leur univers et celui de cette musique. L’élaboration du décor, des costumes, des lumières s’est précisée au fil du temps, dans le désordre… ou dans une logique entremêlée.
Le répertoire contemporain et votre travail auprès des tout-petits sont toujours intimement mêlés, comment se déclenche le désir d’une création ?
L’intérêt de la musique contemporaine reste fondamental pour moi dans la mise en jeu de la créativité en pédagogie. Elle utilise le même langage, le même monde, les mêmes références que ceux des enfants, la même résonance aussi…La créativité met en jeu l’imagination et l’imaginaire. La connaissance est importante mais ne se situe pas au même endroit de l’être. Tout le monde a de l’imagination et peut jouer avec pour créer, sans nécessairement avoir la connaissance. Partir de cette créativité va permettre de comprendre les phénomènes musicaux, de développer la curiosité vers l’apprentissage et d’acquérir des critères d’appréciation. Le jeu musical exige le sens du temps, l’invention de sonorités, une écoute raffinée qui permet d’analyser instantanément la sonorité, le paramètre à exploiter, la mémoire qui situe l’action immédiate dans le déroulement général, la maîtrise gestuelle pour que le son joué corresponde exactement au son imaginé intérieurement.
Le spectacle lui, est une présence musicale différente, l’un des moyens de transmission de l’art aux très jeunes enfants. La dynamique d’un atelier c’est d’abord un jeu d’alternances avec des moments toniques et d’autres calmes, des jeux individuels et collectifs, des actions de motricité ou d’immobilité.
L’adulte ressent le temps avec une notion de relativité, le temps s’écoule plus ou moins rapidement selon notre humeur, notre intérêt, notre activité. L’enfant lui, vit dans l’instant présent, celui de l’immédiateté, la notion de temps est encore incertaine. Le tout-petit est dans le temps du corps, du souffle, de la respiration. Il est donc important dans un atelier de bien ressentir l’écoulement du temps pour ne pas s’éterniser sur une proposition. Pour le spectacle le petit enfant oblige l’artiste à rendre le rythme du spectacle « élastique » ; il faut pouvoir suspendre le temps ou l’étirer, le précipiter ou l’élargir. Il est indispensable de respecter le rythme d’écoute des enfants, leur temps d’attention par une écriture d’énergie appropriée.
Le tout-petit est dans une écoute directe et non pas intellectuelle comme l’adulte. Il n’a pas d’habitude ni de besoin de référence, encore moins d’a priori culturel. Ceci demande aux artistes une exigence et une justesse du propos. Et tout cela ne peut se réaliser que si l’artiste connaît — et se reconnaît — dans l’univers de la petite enfance ; cette connaissance vient de son expérience auprès des jeunes enfants et de la reconnaissance par la mémoire initiale et collective que chacun porte en soi. Elle touche l’enfant, sa transmission permet à l’autre d’être touché à son tour. L’artiste, dans son acte de création doit avoir quelque chose à raconter aux enfants, quelque chose d’important, d’indispensable, de sincère. Cette transmission se traduit dans le domaine musical par la mise en jeu d’émotions, de successions d’images, de sensations plutôt que par la narration. Cela signifie aussi que l’artiste joue sans jouer à faire l’enfant… Il n’est pas question de tricher mais de se laisser guider par cette part d’enfance authentique que chaque artiste a gardé en lui-même, faite d’étonnement, de simplicité et de vérité.
L’enfant n’est pas un être morcelé dont les sens seraient indépendants les uns des autres, la forme « spectaculaire » doit pouvoir allier le geste, le son, la musique et l’espace. L’enfant découvre le monde en l’explorant, cette exploration se déclenche parce que le tout-petit est un être « absorbant ». Il est disponible à tout ce qui se passe autour de lui, curieux et surtout neuf face au monde qui l’entoure, sans à priori. Ses découvertes sont le fruit d’une grande patience dans la répétition des gestes, il fait preuve d’une grande capacité à gérer l’imprévu comme nouvel objet de jeu. Le spectacle est peut-être exactement l’inverse, une grande capacité à tout gérer pour en fin de compte retrouver l’esprit de cette spontanéité de l’enfance. C’est aussi cela qui m’intéresse…
Les spectacles d’Éclats témoignent d’une esthétique raffinée, presque un dépouillement dans la mise en forme…
Nous avons choisi de mettre de côté la narration classique en privilégiant une trame où chacun peut se raconter sa propre histoire. Les enfants sont très perméables à l’abstraction et au mouvement qu’il soit visuel ou sonore. Nous avons donc privilégié une forme contemporaine « narrative non linéaire » où deviennent possibles des croisements de sens, des mises en jeu d’émotions, de sensations, à la différence de spectacles que l’on peut qualifier de contes illustrés où l’histoire est première.
Le thème développé dans chaque spectacle est proche de la vie de l’enfant, en préservant un moment magique, en proposant un voyage dans un univers poétique qui permette au spectateur de rêver, de garder une image, de l’emporter avec lui…
Chaque spectacle est le reflet d’un choix précis, d’un thème que nous approfondissons largement en amont de la création. Nous avons déjà traité la relation aux éléments naturels dans Pan et Eau Douce. Avec Faut qu’ça tourne, il s’agissait du mouvement dans l’espace. Toccata nous a permis de traiter de l’attente, de l’absence et de la présence. Avec Cousu main j’ai revisité la fonction des mains à travers les âges de la vie.
Votre prochaine création parle de caisses et de jouets, d’ustensiles divers… Vous vous dirigez vers un théâtre d’objets ?
Pour chaque nouveau spectacle, j’essaie de choisir une part des multiples champs de perception de l’enfant. Avec MA, j’ai travaillé sur la voix et la rencontre intime au cœur du son. Pour Couacaisse, ma prochaine création, je pose des questions : qu’est-ce que le son, le bruit ? D’où ça vient ? D’où ça sort ? Par ou ça passe et qu’est-ce ça devient ? Depuis toute petite, j’aime jouer avec les bruits, les débusquer, les répéter, les transformer en sons d’abord, plus tard en musique. J’ai envie de partager cette passion personnelle avec les tout-petits… Les projets à venir se centrent toujours plus sur cette question du lien entre musique et paysage sonore, sur cette manière particulière d’entendre et d’intégrer les bruits et les sons au cœur du musical. C’est le souci de faire entendre, écouter, comprendre toutes les parcelles de l’environnement sonore comme éléments possibles du domaine musical. Et au-delà permettre à toutes les « oreilles » de s’ouvrir pour pouvoir en toute conscience agir sur son environnement sonore, le choisir, le modifier, le créer. J’ai envie de travailler sur la mémoire du sonore comme empreinte du réel et de l’imaginaire, comme trace inscrite, chemin vers d’autres espaces musicaux.
Notre source d’inspiration est un méli mélo à façonner de manière jubilatoire : des jouets, des ustensiles divers, des caisses – petites et grandes – des grosses caisses, des toupies sifflantes, des robots mécaniques, des petites voitures… En ce moment, je cherche partout de nouveaux objets ! À partir de ce bric à brac sonore, à moi de trouver l’accès pour entrer dans la sensibilité du son, du corps vibrant. J’ai fait appel à Aurélio Edler-Copés, un jeune compositeur-explorateur, chercheur de sons et de sensations physiques qui construit son travail « à partir de processus réitératifs fondés sur l’écoute, la réaction et l’exploration du son en terme de vitesse, de densité et d’énergie… Chaque pièce propose une expérience physique de la part de l’interprète.» Aurélio composera cinq courtes pièces, certaines « instrumentales » pour jouets divers et autres objets du quotidien, d’autres vocales dans le registre du théâtre musical et… une grosse caisse… le seul vrai instrument de musique du spectacle ! Pour les textes, j’ai choisi de partir d’une nouvelle rencontre avec Corinne Lovera Vitali. J’ai découvert sa musicalité et son sens poétique grâce à Le Bravo, un livre à dire avec délectation aux bébés et aux plus grands qui aiment jouer. Pour le jeu musical, je cherche actuellement un percussionniste homme, investi dans le théâtre musical. Enfin, je retrouve Louise Allaire qui est la directrice artistique du centre de diffusion jeunesse les Gros Becs à Québec. Nous collaborons depuis des années et je lui ai proposé de poser son regard complice et aiguisé sur la dramaturgie.
Vous poursuivez donc une collaboration très suivie avec le Canada ?
Oui. Nous avons effectué notre premier voyage en 2001, à l’occasion de la saison France au Québec, dix ans d’échanges déjà ! En Mai 2008, nous sommes repartis avec la présentation de Cousu main. À cette occasion, nous avons participé à de nombreux échanges et rencontres sur un projet « Cartes Postales Sonores ». Nous sommes partis de l’idée que Bordeaux et Québec sont deux villes de rencontres, deux villes d’accueil avec chacune leur fleuve et leur port, des villes ouvertes à de multiples cultures, des croisements entre terre et mer, d’un continent à l’autre. Pour le 400ème anniversaire de la ville de Québec, nous avons proposé de lier des correspondances entre ces deux villes jumelées depuis 1962. Relancé dans les années 80, l’actuel programme de coopération (2009-2011) consigne les échanges dans les domaines économiques et culturels. Les projets de coopération internationale développés par la région Aquitaine ont permis et renforcé les échanges avec Montréal. Cette année, nous avons présenté Songs en février lors du Festival International de Musiques Nouvelles de Montréal. Pour Chants d’amour, présenté à l’opéra de Bordeaux en avril, nous avons commandé une pièce au compositeur québécois Marc Hyland.
Les cartes postales sonores se sont enrichies par les habitudes et les conditions d’écoute et d’environnement, de la musique et du spectacle vivant. Les correspondances sonores visent à tisser des liens tangibles entre les deux villes : similitudes, relations, oppositions, différences, réciprocité, affinités… des points de vue de l’œil et de l’ouïe qui questionnent l’identité culturelle fondée sur l’histoire, la géographie, le climat, les métissages, la culture, les lieux… Les connexions s’établissent à travers des échanges intergénérationnels (les tout-petits les parents et grands parents, les frères et sœurs) et au croisement de professions (les professionnels de la petite enfance et les artistes). Les deux villes sont, de surcroit, proches par leur culture francophone. Ce projet a pour objectif de créer des formes artistiques, visuelles et sonores, qui prennent en compte l’environnement sonore des lieux de vie du tout-petit, l’environnement sonore urbain à hauteur d’enfant et le patrimoine vocal lié à la petite enfance (la chanson, la comptine, l’usage de la langue dans les jeux enfantins et la relation à l’adulte).
Ont suivi des voyages à Québec et l’accueil d’artistes québécois à Bordeaux, émaillés d’ateliers, de présentation de spectacles et de réflexions partagées. En 2010, nous avons conjointement proposé un atelier d’expérimentation artistique intitulé « Le son des choses ». La collaboration sur Couacaisse est la poursuite du travail mené au Théâtre des Gros Becs. Ce thème n’a pas été choisi au hasard : il prépare la réflexion qui m’anime aujourd’hui : faire partager aux enfants mon plaisir des bruits et des silences, de tous ces moments de la vie qui procurent à l’enfant un nouvel objet de jeu. ν H.K.
– Le Bravo, Corrine Lovera Vitali, Philippe Favier. Album jeunesse dès 3 ans, cartonné, Thierry Magnier Eds, 2006
– Songs : d’après les musiques de John Cage. Un voyage musical entre occident et orient où l’imprévisible John Cage tient le rôle de passeur. Conception Stéphane Guignard.
Spectacles Enfance
MA, Sophie Grelié
Spectacle musical, chants du capricorne de Giacinto Scelsi et création de bande son. Création à l’opéra de Bordeaux en tournées en France et à l’étranger.
Pieds nus, Sophie Grelié (à partir de 3 ans)
Spectacle musical déambulatoire pour voix, paysage sonore, musiques du monde et pieds nus. Création à l’opéra de Bordeaux puis tournées en France
2005 – Cousu Main, Sophie Grelié (à partir de 18 mois)
Spectacle musical, théâtre sonore et gestuel pour voix et musique électroacoustique. Création au Festival Mélimôme de Reims puis tournées en France.
2002 – Eau douce, Sophie Grelié (à partir de 6 mois)
Spectacle de poésie sonore et gestuelle. Création à Bordeaux, en tournée depuis.
2001 – Babar, mélodies et autres chansons, Stéphane Guignard (à partir de 3 ans)
Spectacle à partir des compositions de Francis Poulenc. Création à l’Opéra de Bordeaux.
1999 – Toccata, Stéphane Guignard
Ouvrage musical et dansé pour les enfants, musique originale de Philippe Mion. Opéra Jeune Public de Bordeaux. Tournées jusqu’en 2002.
1998 – Faut qu’ça tourne, Estelle Coquin
Spectacle musical pour clarinette et poisson rouge. Création en mars 1998 au festival Méli’môme de Reims.
1995 – Cocottes Perchées, Stéphane Guignard
Spectacle de théâtre musical jeune public créé au Festival Résonance de Saint-Nazaire. En tournée de 1995 à 2002 en France, au Maroc et au Québec.
1992 – Pan, Stéphane Guignard
Spectacle de théâtre sonore et gestuel pour les tout petits de 6 mois à 3 ans,
créé par Stéphane Guignard. En tournée de 1992 à 1998.
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