À Quetigny, 8% du budget municipal est consacré à la culture et cette dimension de la vie des habitants est présente dans la plupart des services, en particulier dans tout ce qui touche à l’éducation et à la solidarité. Au sein de l’équipe municipale, Kheira Bouziane est 2e adjointe à la Solidarité et à la Famille ; pour elle « la demande culturelle des habitants, n’est pas spontanée malgré les tarifs adaptés aux familles. C’est pourquoi toutes les pistes permettant de faciliter l’accès aux événements culturels doivent être explorées, notamment dans les écoles et les structures petite enfance, car apprendre à apprécier la culture dès le plus jeune âge donne à l’enfant l’envie de continuer en grandissant ».
La population de Quetigny est culturellement et socialement diverse. Il existe un véritable mélange des appartenances culturelles, ce qui donne encore plus d’importance aux rencontres autour de la culture. Pour faciliter la pratique d’une activité sportive ou culturelle par le plus grand nombre, la municipalité a eu l’idée de créer une bourse sport et culture, accordée aux familles qui ne paient pas ou peu d’impôts. Elle est attribuée à tous les enfants de moins de 20 ans d’une même famille et son montant varie en fonction des revenus et des activités choisies. Elle doit être utilisée auprès des associations en convention avec la Ville et les familles restent redevables d’une petite partie de la somme à payer.
Aux côtés de Kheira Bouziane, Annie Raynal, conseillère municipale déléguée aux Affaires sociales en charge de la petite enfance partage la conviction de l’importance de la culture dès le plus jeune âge car « donner la parole aux tout-petits, c’est leur permettre de s’exprimer et d’exister, c’est les considérer comme des personnes ». Dans cette commune de près de 10 000 habitants, les besoins d’accueil des tout-petits sont largement couverts, et l’éventail de l’offre assez large, ce qui offre l’opportunité aux élus de faire bénéficier les enfants accueillis de propositions culturelles qui leur permettent de rencontrer des artistes à l’occasion de spectacles ou d’ateliers. Les structures collectives (municipales et associatives) comme les assistantes maternelles (indépendantes ou en crèche familiale) en bénéficient sous la houlette du relais parents assistantes maternelles qui orchestre les partenariats avec l’école de musique, de danse et des arts de la commune, ainsi qu’avec la bibliothèque, les compagnies de spectacle, etc.
Le Contrat enfance contribuait au financement de ces actions culturelles et artistiques mises en place dans les structures petite enfance mais les critères ont changé.
De même, les financements obtenus dans le cadre de la zone urbaine sensible (ZUS) située en plein cœur de Quetigny, qui ont permis de faire évoluer la situation, risquent de disparaître car la Ville pourrait perdre l’appellation en raison des progrès réalisés. Cette situation paradoxale, associée aux réorganisations rendues nécessaires par l’appartenance à la communauté d’agglomération du Grand Dijon, est inquiétante car elle risque d’empêcher la consolidation de projets qui, pourtant, semblent faire la preuve d’un bénéfice pour la population ! ν
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Kheira Bouziane
Adjointe chargée de la Solidarité
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21800 Quetigny
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